Le sentier des âmes

Le sentier qui mène au sommet est dissimulé dans une pente abrupte que seul les plus valeureux peuvent gravir.
Dans le brouillard épais et inquietant de ce sentier errent parfois les âmes perdues de guerriers morts dans cette montagne ~~

Dans un brouillard étonnemment plus épais que d'habitude, deux formes indistinctes se dessinèrent. Deux ombres qui avançaient à taton, ne savant où elles posaient leurs pieds...ou sabots...
Un cailloux roula, Failariel glissa. Etait-ce les esprits qui avaient voulu cela ? Ou simplement le hasard ? Dans tous les cas Maranwë, étant devant la jeune femme, n'avait ni vu, ni entendu l'incident. Le brouillard les séparait. On aurait dit qu'il voulait que deux âmes vivantes rejoignent celles des morts.
Failariel cria, et parvint de justesse à se rattraper à une racine qui sortait miraculeusement du sol. La licorne n'avait réussi à gravir cette pente que grâce à ses sabots extrèmement aiguisés, qui pouvaient se planter dans n'importe quelle matière, du plus dur des diamants, jusqu'à une coulée de lave... La jeune femme, elle, devait se fier à ses mains tremblantes, écorchées vives, et dont le sang les rendaient poiseuses, ses prises n'étant donc pas assurées.

~Maranwë ! Attend ! J'ai besoin de ton aide !~

Converser ainsi les déconcentraient, c'est pourquoi elle évitaient cela. La KyrKi s'arrêta, ne pouvant reculer pour aller rejoindre sa maîtresse.

~Aller, encore un petit effort Failariel, nous arrivons bientôt... Tu vas monter sur mon dos, ainsi, nous ne serons pas séparées.~

Failariel fit ce que lui avait conseillée Maranwë, et s'accrocha très fort à la crinière argentée de la licorne. Elles reprirent leur ascension.

Arrivés à un sentier, Novaïa et Iilenö s'arrêtèrent, indécis.

~ Novaïa... ce sentier... des âmes le arpentent... ~

~ Allons Iilenö, continuons. ~

Ils avancèrent donc et se retouvèrent très vite séparés l'un de l'autre.

~ NOVAÏA !! ~

~ Je ne te vois plus Iilenö ! J'ai une montée en face de moi, il faut grimper ! ~

Iilenö se guida au son de la douce voix de Novaïa et la trouva toute pâle, il se serra contre elle, pleurant de soulagement. Se dégageant doucement de l'étreinte de sa compagne Iilenö commença à grimper, Novaïa lui emboîta le pas.

~ Fiou ! Ca va être raide ! J'espère que notre habitude d'escalader les murs de Fondcombe nous aura servi ! ~

Les yeux encore froid de colère de l'intervention peu poli de cette gamine, Lilérianne avait débuter l'ascension avec un pas raide et lourd de colère. Peu à peu, ils pénètrèrent dans des hauteurs couvertes de brumes, mais si elle commencèrent à gêner Anakan, cela ne changea absolument rien à la perception de Lily, bien entendu, qui continuait de tatonner le sol à la recherche de possible obstacles.

Il y avait quelques heures déjà qu'ils avançaient ainsi, ou peut-être quelques minutes, puisqu'ils ne pouvaient en juger par le soleil caché derrière la brume. En silence, Lilérianne montait, parfois guider par les dents de son tigre qui attrapait sa manche. Toutefois, alors qu'Anakan la devançait pour trouver quelque chemin plus facile, un murmure vague retentit aux oreilles de Lilérianne. Avec un sourire amer, elle rapella Anakan.

~ La dame ne nous avait pas dit qu'il y avait des fantômes en ce pays... ~

~ Peut-être ne savait-elle pas? ~

~ Soit... ~

Le silence revint et Lilérianne fit mine d'ignorer les calomnies que lui murmurait les voix à son oreilles, esquissant toutefois une grimace de colère de temps à autre.

Deux âmes perdues, voilà ce qu'étaient Failariel et sa KyrKi. Ce dont elles avaient le plus peur, c'était d'être séparées... à jamais... Elles n'avaient jamais été confrontées à cette sitation, celle d'être si loin l'une de l'autre, que la douleur serait, normalement, insupportable... Et les deux amies de toujours n'avaient aucune envie de tester, ce qui est tout à fait compréhensible...

La jeune femme descendit du dos de Maranwë, la soulageant quelque peu de son poids, qui pourtant n'était pas très élevé. Elle n'avait pas mangé depuis plusieurs jours, et la montée s'était avérée beaucoup plus rude qu'elle ne l'aurait imaginé... Son corps était donc très fatigué, et le moindre effort lui coûtait une concentration extrème. Malheureusement, la noble créature souffra,t du même mal, ne pouvait trop aider sa compagne.

~Maranwë, reposons nous... S'il-te-plaît ! Je n'en peut plus !~

La licorne continua à avancer, alors que sa maîtresse sombrait à moitié dans le néant... Elle s'écroula par terre, suppliant les esprits de mettre fin à sa douleur. Ils n'eurent pas l'air de l'entendre, la laissant à son martyre. La brume avait dissipées les ondes qui permettaient aux deux inséparables de communiquer. Cet endroit était tellement étrange... Rien ne se passait comme ailleur, tout était différent... Maranwë n'avait donc pas entendu Failariel la supplier de s'arrêter, pensant que celle-ci la suivait. Elle n'osait pas se retourner, de peur de sombrer de fatigue, de s'arrêter, et de ne plus pouvoir repartir. Il ne fallait pas s'arrêter ! Elles avaient déjà fait cette ereur, et la licorne veillerait à ce que cela ne se reproduise plus !

~Maran...~

La jeune femme, exténuée, s'abandonna à la souffrance, et n'attendit plus la réponse de sa deuxième partie, qui n'arriverait jamais... Elle s'endormit, ne pouvant plus supporter la douleur qui émanait de ses muscles.

Maranwë hésita, puis fit un pas. Elle s'écroula. Des contractions la parcoururent. Elle était impuissante. La seule sensation qu'elle eut, pourtant, était qu'une bête lui lacerait le coeur de ses griffes aiguisées.

Failariel se réveilla. La souffrance n'était plus. Un mal plus abominable encore l'avait remplacé, parcourant tout son corps, en passant par ses veines gonflées de douleur. Le martyre. Tout ce qu'elle espérait, c'était que le diable l'emporte, elle n'espérait même plus rejoindre les esprits du bien, ni même la déesse des KyrKis, qui accueillait les morts. Yambe-Akka les avaient abandonnée, elle et Maranwë, à leur triste sort.

Mais qu'avaient-elles donc fait pour mériter cela, ou plutôt, pour subir ce qui leur était infligé ?!?

Deux cris déchirants traversèrent la nappe épaisse de brouillard, s'éparpillants dans le ciel et sous la terre, faisant trembler les plus petites particules de l'espace...

La jeune femme et sa KyrKi étaient séparées. Elles n'avaient pas pu s'en apercevoir avant, car aucun signe ne les avait prévenues. A moins que leur ancienne douleur aie cachées les signes de la séparation... A moins que les dieux aient voulus les chatier...

Failariel était au bord du précipice, entre la vie et la mort, entre le blanc et le noir, entre le ciel et la terre.

Maranwë était sur le point de basculer. De se laisser emporter vers le fonc, de ne plus remonter...

Pouratnt, toutes deux luttaient, pour se revoir un jour...

Malgré l'épais brouillard, la voix douce et inquiétante des âmes resonnais. Certaines encourageais les gens qui s'était aventuré sur se sentier, d'autres les méprisais et leur rendais la vie difficile. Mais parmi toute ces voix, celle d'une petite fille criait a l'agonie et d'horreur en voyais une participante séparé de son KyrKi. c'est cette âme la qui s'occupera d'eux avec l'accord du Grand Vent. La petite fille tournai rapidement autour de l'humaine et la jument, cela commençais a dissipé le brouillard qui les séparaient, elles étaient réalité très proche. La petite était fière d'elle, bientôt les ces deux la seraient heureuses de se retrouver. Mais toute bénédiction est une arme a double tranchants. Elles serait bientôt en grand difficultées .... Mais il veut mieux qu'elles trouvent un abris ou se reposer et manger. Ce sont les premières

Les deuxième était une femme aveugle avec un tigre aile, qui ne pouvais se servir de ces ailes. Des murmures inquiétants circulais autour d'elle mais la femme avait l'air de s'en moquer. Mais ces deux la avait l'air distants. Certains disais que cétait la tigre qui ne s'occupait pas de sa maîtresse, d'autre disais que la maîtresse méprisais tout le monde incompris son KyrKi. Alors il décidère de les laisser se debrouiller maintenant, voire quelle seront leur resistance a la faim, au froid, et a la fatigue. Qu'ils fasse attention au piège naturels de la montagne !

Les deux prochains était une humaine, encore, et un loup aux poils sombres. Beaucoup d'âmes leur tournai autour, certain leur murmurai 'Courage !' D'autres disaient 'Abandonnées !' mais elles avaient du mal a se faire entendre. Les âmes d'un couple de pêcheur decidère de lui suivre, mais se n'était sans mal, la femme voulais les aider, et l'homme vous les achever. C'est finalement l'homme qui eu raison, d'après lui ils allaient trop vite et trop facilement. Mais la femme qui avait eu son mot a dire, convainquis sont maris de leur donner des difficultés pour les rapprocher l'un l'autre. L'humain devient donc aveugle, et le loup était devenue sourd. Cette opération se fit par un cou de vent brutal et froid qui lui avait fermés les yeux, jusqu'à la fin de l'épreuve, et qui lui avait boucher les oreille de manière a se que le loup n'entende plus rien du monde extérieur et de sa maîtresse, juste la voix des deux âmes qui tento essayais de l'aide, tento se moquais de lui.

[edtier par Acco pour LIly, dsl ^^']

Tandis qu'ils grimpaient avec une aisance surprenante, la jeune elfe et son Kyrki furent pris dans un coup de vent glacial. Novaïa n'eut pas le temps de fermer les yeux, un voile noir glissa sur ses yeux... Iilenö entendit sa compagne hurler son nom puis plus rien.... Un silence oppressant s'installa. Le jeune loup paniqua et regarda autour de lui, son elfe était là allongée cherchant à tatons la fourrure de son ami mais... ses lèvres bougeaient, murmurant le nom d'Iilenö, celui-ci n'entendait plus ! Il s'approcha d'elle et lui lécha la joue pour la rassurer. Au contact d'Iilenö, NOvaïa se calma et serra son Kyrki très fort contre elle, pas besoin de réfléchir... Les épreuves allaient être rudes, Novaïa privée de sa vue perçante et Iilenö sourd... Ils allaient devoir se faire confiance, jusqu'à confier sa vie et son âme à l'autre, comprenant cela ils frissonèrent mais ils avaient choisi leur destin...

Ils reprirent leur ascension, plus lentement et plus sûrement. Novaïa cherchant à tatons des prises de sa main gauche et tenant la fourrure d'Iilenö de l'autre. Quand à lui, il se retourna plusieurs fois, pensant entendre des voix lointaines... il aurait juré entendre un homme et une femme. Ses voix le poursuivirent en se moquant mais lui sauvèrent la vie ainsi qu'à Novaïa bon nombre de fois....

Failariel pleurait de douleur, mais aussi de joie, ne pouvant empêcher le flot de larmes de se déverser de son corps. Elles avaient réussi... Ou plutôt, les esprits avaient fini par les entendres, elles qui ne demandaient que d'être ensembles, et qui serait prêtes à renoncer à leur pouvoir pour ne plus souffrir ainsi.

~Oh ! Ma douce ! Ma belle ! Mon amour !~

La jeune femme et sa KyrKi étaient collées par les liens les plus forts qui puissent exister: l'amour... Aucune des deux ne voulait lâcher l'autre, de peur de la perdre de nouveau. Pourtant, Maranwë fut la plus sage.

~Je jure ! Tu m'entends ? Je jure de ne plus jamais te quitter !~

Elle continua, ses pensées déferlant dans l'esprit enfin clair de Failariel, qui n'arrivait pas non plus à controler les siennes, promettant des jours heureux, et disant même que pour rester avec sa KyrKi, qu'elle allait arrêter de pourchasser les meurtriers de ses parents.

~Non Failariel ! Ne dis pas ça ! Je ne supporterais pas l'idée que tu laisses ces hommes tranquils ! Ils pourraient faire du mal à d'autres personnes ! Pour le moment, il nous faut trouver un abris... Autrement, nous mourrons de froid, de fatigue et de faim... Alors, l'intervention des esprits n'aurait servie à rien !~

La jeune femme acquiessa, toute penaude qu'une pensée telle que laisser en paix les assassins ai pu se promener dans son esprit, sans qu'elle ai voulu la chasser...
La licorne frotta son museau contre la joue de son amie pour la rassurer, lui faire comprendre qu'elle ne lui en voulait plus.

~Oh ! Maranwë ! Si tu savais comme j'ai pu souffrir ! Mais le pire a été de penser que je ne te verrais plus...~

Les deux miraculées avancèrent donc, en quête d'un logement quelconque, en faisant néanmoins encore plus attention que précédemment. Le destin voulu pourtant, qu'à ce moment là de leur progression, la pente se fasse moins raide, et moins glissante, et que la brume s'était dissipée.

[prochain poste ==> Un refuge... si il est bien placé après le sentier des âmes...?]

Deux ombres parmi la brume, dexu amis de toujours... Ils avançaient à tatons, la vue d'Iilenö ne permettait pas d'avancer sûrement. Les ténèbres commecnèrent à les entourer... La nuit était arrivée. Iilenö sentit les poils se dresser sur son échine et Novaïa le sentit, elle le caressa et l'embrassa. Elle ne pouvait faire plus. Arrivés à une petite grotte, ils s'assirent et Novaïa massa ses pieds douloureux, ils étaient en sang. Remarquand cela Iilenö entreprit de les réchauffer et les laver. L'elfe s'apaisa au contact de la langue d'Iilenö... Son corps meurtri ne supporterait pas longtemps la douleur, ses limites étaient proches. Elle le savait, c'était le risque encouru.

- " Ô esprits de la montagne, entendez ma complainte ! Mon corps est brisé de fatigue, mon Kyrki ne me soutiendra indéfiniment. Puisse votre bonté veillez sur nos âmes pendant quelques instants de repos si rares en ces temps. "

C'est sur ces mots, qu'elle sécroula, morte de fatigue. Le loup s'allongea à ses côtés pôur réchauffer ce corps ayant trop souffert.

L'avancement était beaucoup plus pénible à présent, et Lily grelottait. À plusieurs reprises, Anakan dut revenir en arrière pour aider sa compagne, celle-ci chancelant sur le sentier abrupte. Ils avaient du escalader quelques espaces de la paroie, trop abrupt pour envisager quelque sentier aux alentours. Mais à ce moment là, Lilérianne se laissa tomber sur le sol, frigorifiée et tremblante de fatigue. Soucieux, Anakan revint vers elle. Ils profitèrent d'un espace plus plat pour pouvoir se reposer un peu. Le tigre se coucha sur le sol près de Lily et la couvrit de ses ailes gauches pour la réchauffer un peu.

~ Cette montagne n'a donc pas de sommet? ~

Songea Lily alors qu'Anakan regardait la brume mouvante qui les entourait, là où aurait dû être le ciel. Elle aurait voulut voir ce monde hostile qui l'opressait par sa seule animositée, mais elle se refusait à épuiser par ce fait son Kyrki. Ils auraient tout deux bien besoin de leur énergie pour continuer. Les yeux de la jeune humaine commencèrent à se fermer, et Anakan lècha sa joue affectueusement. Dans le murmure des âmes égarées, affamés et frigorifiés, ils profitèrent d'un petit moment de repos, réconforter par la présence de l'un et de l'autre.

[Je poursuivrai demain Wink

]

Les deux compagnons se réveillèrent fourbus et mourant de faim mais au moins ils avaient dormi. Novaïa n'avait tuojours pas recouvert la vue et Iilenö lui avait exposé la situation tant bien que mal. L'elfe réfléchit puis leva la tête. Le soleil doit être haut, je le sens sur ma peau, pensa-t'elle. Iilenö redressa la tête et étira ses pattes, il bailla puis aida sa compagne à se lever à son tour. Novaïa s'aggripa au poil sombre du loup et réussit enfin à se redresser. Iilenö sentit son coeur se serrer à la vue de sa compagne aveugle, elle ne méritait pas tel châtiment, il aurait dû prendre pour elle. Sachant qu'elle l'entendrait malgré son absence de vue, il lui dit:

~ Ma tendre et douce amie, je ne peux t'entendre et il m'en coûte... Je serais tes yeux et tu seras mes oreilles. Nous allons devoir faire un seul être, ne former qu'un. Sauras-tu m'avertir d'un danger que je ne saurais détecté ? ~

La jeune elfe déglutit puis acquiesça, les larmes ruisselaient sur ses joues pâles, elle ne les arrêta pas. C'est le visage baigné de larmes qu'elle s'agenouilla et serra son loup si fort qu'ils crurent ne former qu'un seul être.

Le soleil était bien haut quand ils reprirent leur ascension, le loup entendait toujours ces voix cependant il n'arrivait pas à communiquer avec elles et cela l'irritait. Ils étaient sans arrêt côte à côte, la main de Novaïa était en contact permanent avec le loup noir, quand à lui il ne cessait de lui parler, la rassurer... Ce nouveau sentiment de ne faire qu'un était embaumant, Novaïa ne pouvait rien voir mais son esprit était connecté à celui d'Iilenö et elle recevait quelques images du monde qui l'entourait. Pour Iilenö, la situation était plus dure encore, il n'entendait plus sa compagne, il se sentait terriblement seul malgré sa présence. Son coeur était tiraillé par un vieil homme lui murmurant ses pires erreurs lorsqu'il fermait les yeux, il n'arrivait plus à dormir et son énergie s'en ressentait: il s'épusait plus rapidement. Il n'en laissa rien paraître à son amie. Combien de temps allaient-ils tenir ? Le brouillard s'était enfin levé, le sentier apparut plus distinctement. Les deux compagnons allaient bon train, les montagnes les entourant telles une forteresse.

Après un maigre repos, l'adolescente et son compagnon se remirent en route. Le trajet était difficile, exigeant, mais même si ils ne se plaignaient pas, chacun ressentait la détresse et le découragement de l'autre. Ainsi, Anakan se pressait contre sa main lorsqu'il sentait son courage défaillir, et elle plongeait sa main dans la fourure de son ami lorsqu'elle sentait son coeur fléchir. Lentement mais sûrement, ils firent fi des voix lugubres qui les entouraient et se sortir enfin de ce sentier hanté.

[Pardon de tourner cela court Wink

J'ai eu quelques imprévus, et apparament, on attends après moi...!]

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